*_* хочууууу!
А вообще, заработался я как-то... В качестве приработка взялся помочь подруге и написать ей речь на защиту а-ля научной работы для конкурса Малой Академии Наук Украины, секция французского языка и литературы. А что, деньга лишней не бывает... Но чёрт, меня абсолютно не колышет политическая и социальная жизнь Франции 19 века, изложенная в романе "Красное и Чёрное", автор всесвятейший Стендаль!.. Нет, вру. Колышет. Буквально заколыхала!
Ненавижу, искренне ненавижу писать курсовые или сочинения (да еще и на других языках) на темы, которые тебе не то чтобы незнакомы, но уж точно неинтересны.
мушка комарова, покорнейше прошу оценить, если вам не сильно лень ^_^
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Je m’appelle Annette. (млиииа, обожаю эту фразу))) J’apprends le français. Il me plait beaucoup. Je sais que presque 120 millions de personnes de 34 pays parlent cette langue. Et moi, je voudrais etre parmi eux.
La littérature occupe une grande place dans notre vie. On ne peut pas i,aginer notre vie sans livres. La littérature française est une des plus riches dans le monde. Les livres nous donnent beaucoup de choses intéressantes. Ce sont nos amis et nos maitres. Nous pourrons toujours admirer les chefs – d’oeuvres des grands écrivains, suivre la vie de leurs personnages, chercher et trouver les réponses aux questions éternelles, étudier l’histoire de l’époque. C’est pour cela que j’aime lire.
Et j’ai décidé consacré mon travail scientifique à l’étude du roman « Le Rouge et le Noire », le réalisme et surtout bien sur du réalisme français.
En analyser l’oeuvre « Le Rouge et le Noire » de Stendhal, ses personnages, l’entourage et la sociètè ou ils vivent, je tachais de comprendre les lois propres à cette sociètè, qui influent directement à chaque personne et la changent. Je voudrais aussi analyser s’il y a les processus pareils dans la sociètè contemporaine.
En France de XIX sciécle que décrivait Stendhal dans « Le Rouge et le Noire » les intérets pécuniaires, brutals sont devenues le ressort principal des actions des gens, ou le patriotisme et les lois servent seulement des mots pour la protections hypocrite de cet intéret, existant les crimes innombrables, de l’argent ruinent la famille, l’esprit devient la marchandise. Cette sociètè éduque l’égoisme, désunie les gens, mène vers la décadence des hautes valeurs humaines.
En considérant ces processus on peut expliquer et mieux comprendre la conduite des héros des romans, des gens de de toutes sortes : des grands et des simples, des hommes d’affaires, des commerçants ; des hommes politiques, des aristocrates, des femmes et des hommes.
Cette expérience du monde historique et pshycologique de la sociètè de XIX sciécle, que nous offre le grand écrivain pourra nous aider dans notre vie et devenir l’immunité pour nous. Parce que à présent, dans notre pays on observe les memes processus, la vie est infiniment loin des normes de l’humanité.
Sous la Restauration particulièrement, la province est soumise à la dictature conjuguée des ultras et des cléricaux, à la domination des notables. Ces « gens sages » « exercent le plus ennuyeux despotisme. »
Paris exerce sur les esprits une fascination et un pouvoir quasi despotiques, parce que c'est «le théâtre des grandes choses». Y règnent la politesse et la distinction : « À Paris, on a l’attention de se cacher pour rire.» Y règne « l'immense vanité qui est devenue à peu près la seule passion de cette ville où l'on a tant d'esprit». Stendhal met en relief la superficialité de sentiment des Parisiens : « À Paris, l’amour est fils des romans » «Toutes les passions sont ridicules à Paris »
Aux yeux de l’abbé Pirard, Paris est une «nouvelle Babylone ». Il incite Julien à se méfier des Parisiens : « Si vous dites un mot, ils trouveront le secret de se moquer de vous. C’est leur talent.»
La société française de 1830 vivait dans le souvenir de la Révolution et de Napoléon.
Stendhal, dégageant les lignes dominantes, les lois générales, le typique plutôt que l'anecdotique, le tissu des relations sociales, employant déjà le mot « classe », a bien défini la société (une société réactionnaire, morne et démoralisante, où règne l'ennui), les différentes classes sociales et leur lutte. Il a bien distingué:
La bourgeoisie, qui est au pouvoir, a abandonné les idéaux de la Révolution, pour la croyance au progrès, au profit et à la morale, pour un conservatisme passif.
Elle est représentée d’abord par M. de Rênal qui est un industriel, la force hydraulique du torrent de Verrières faisant fonctionner la fabrique de clous qui est l’origine de sa fortune. Ce bourgeois ne pense qu'à l'argent : «On sent […] que le talent de cet homme-là se borne à se faire payer exactement ce qu'on lui doit, et à payer lui-même le plus tard possible quand il doit.» Les bourgeois se font aussi les gardiens de la vertu, « ce mot étant trop bourgeois pour l’altière Mathilde. » Il est vrai, constate ironiquement Julien, que «leur position pécuniaire [les] met au-dessus des tentations ! »
Le clergé : Il régente la société, surtout le « petit peuple » lui impose son conservatisme, d'où l'opposition aux livres, l’Église de France semble avoir compris que les livres sont ses vrais ennemis».
Il donna une peinture très sombre du séminaire de Besançon, où l'on entre surtout pour échapper à la conscription et pour monter facilement dans l'échelle sociale, où l'on apprend moins à servir Dieu qu'à devenir l'instrument docile et rémunéré de la tyrannie des ultras.
L'aristocratie parisienne reste attachée à son passé, regrette l'Ancien Régime; est orgueilleuse, se glorifie de ses titres, arbore «l'air noble et insignifiant», est soumise à la contrainte, à l’hypocrisie («le mépris» ne se montre «que par des compliments exagérés», à « la prudence sèche », à « l'asphyxie morale », ne connaît plus de passion.
Dans le roman la jeunesse libérale : Julien est le représentant de la génération qui :
- est née avec le siècle et connaît le mal du siècle (le sentiment d'être né trop tard), éprouvant de ce fait une impression de vide qui prend dans le roman la forme de l'ennui (titre de deux chapitres) ;
- a grandi dans le souvenir de la Révolution et est restée impressionnée par la figure de Napoléon.
Napoléon est pour lui l'incarnation de tous les rêves de promotion possibles; il reste impressionné par son exemple. « Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s’était fait le maître du monde avec son épée » Napoléon était bien l’homme envoyé de Dieu pour les jeunes Français!
Le ‘’Mémorial de Sainte-Hélène’’ complétaient son Coran ». Il «se livra avec un plaisir tout nouveau à la lecture des exploits de son héros.» Julien se dit : «Je n'ai point de naissance, moi, il me faut de grandes qualités.»
Julien a une position ambiguë : « fils d'un charpentier », il est donc « un plébéien » pauvre. Mais il est ambitieux. Il a pris la décision de se faire prêtre, alors qu'il n'a pas du tout la foi. Ce qui l’intéresse dans cet état, c’est l’enrichissement possible. A Paris, il veut attenter à l'honneur de ces aristocrates en obligeant le marquis à une mésalliance, progresser ainsi dans l'échelle sociale. Il devient d’ailleurs « lieutenant de hussards », fait un grand mariage, obtient un nom, un titre, une fonction, de l'argent.
Dernière pirouette politique, devant le tribunal, avec une arrogance de désespéré, il se veut de nouveau un révolté et affronte la société en plaçant son crime dans une perspective de lutte des classes, en s'affirmant de nouveau plébéien dans son discours aux jurés : «Messieurs les jurés, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune [...] Vous voudrez punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans un ordre inférieur et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société»
« En transfert de classe», selon Bourget, Julien est «l'homme malheureux en guerre avec toute la société». Chacun pour soi dans ce désert d'égoïsme qu'on appelle la vie» «Ceux qui montent perdent l'originalité de leur classe, sans gagner celle d'une autre. Le difficile n'est pas de monter mais, en montant, de rester soi.»
L’auteur fit aussi une critique morale de son temps. Il a souligné que « Il n’y a plus de passions véritables au XIXe siècle ; c’est pour cela que l’on s’ennuie tant en France»,
« Tel est le malheur de notre siècle, les plus étranges égarements même ne guérissent pas de l'ennui. », « L’immoralité de la conduite sera un obstacle dans notre siècle. »
Il a dit aussi que « le grand principe de XIX siècle c’est d’etre le contraire de ce à quoi l’on s’attend. » C’est-à-dire, etre hypocrite,
Avec habileté le romancier a su étroitement allier l'affabulation romanesque au tableau de l'histoire contemporaine. ‘’Le rouge et le noir’’, ‘’chronique du XIXe siècle’’, plonge ses racines dans l’actualité ; il en est « le miroir ». Le roman fourmille d'allusions aux événements contemporains. Il a transposé dans le livre la réalité contemporaine, créant ainsi, après Walter Scott, un type nouveau et plus vrai de roman historique où le récit d'événements anciens est remplacé par le compte rendu de la plus brûlante actualité.
Le spécialiste de Stendhal qu’est Victor Del Litto indique bien l'intérêt psychologique du roman quand il note que «le romancier fait varier des sensations et des réactions, fluctuer des sentiments, évoluer des conflits qui, eux, sont de base ; qui, eux, sont de tous les temps ; qui sont l'expression du cœur, de l'âme, dans ce qu'ils ont d'invariable.»
Le roman, qui avait d’abord été intitulé ‘’Julien’’, est un roman d'apprentissage qui suit l’évolution du personnage de la naïveté et de l'aveuglement à la désillusion et à la lucidité.
De nos jours, « Le Rouge et le Noir » apparait comme l’une des oeuvres clés du XIX siècle, comme un chef-d’oeuvre du réalisme